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Les troubles neurologiques

De manière générale, le trouble neurologique se caractérise par une anomalie liée au système nerveux.

Les troubles neurologiques en quelques mots

Ce type d’anomalie neurologique peut ainsi être situé au niveau central, c’est-à-dire biochimique, électrique ou structurelle du cerveau, mais il peut aussi agir au niveau périphérique avec la moelle épinière et les nerfs. En réalité, il existe donc une véritable myriade de maladies associées aux troubles neurologiques et susceptibles d’impacter le corps humain de manière radicalement différente. Parmi elles, on peut ainsi compter par exemple :

  • Parkinson, entraînant des problèmes liés à la motricité et qui limite l’autonomie de la personne touchée, mais entraîne aussi de fortes douleurs,
  • L’épilepsie impactant l’activité électrique du cerveau et provoquant des épisodes de dysfonctionnement des fonctions cognitives et de mouvement,
  • Le syndrome de la Tourette, s’accompagnant d’un éventail de tics moteurs et vocaux involontaires,
  • Alzheimer, une maladie neurodégénérative entraînant la perte inexorable des fonctions mémorielles pour arriver à un stade dans lequel il devient complexe d’accomplir des tâches quotidiennes.

D’autres pathologies pourraient s’ajouter à la liste, cependant un élément est essentiel à prendre en compte dans l’impact de la catégorie d’âge sur la susceptibilité à contracter des maladies liées aux troubles neurologiques. En effet, pour certaines d’entre elles, c’est essentiellement l’âge qui intervient en tant que facteur de risque avec une prévalence par exemple pour les personnes plus âgées de contracter Alzheimer (15 % pour les plus de 80 ans selon l’Inserm pour 4 à 5 % pour le reste de la population).

Les principaux symptômes et impacts des troubles neurologiques

Les symptômes des troubles du système nerveux

Il est alors important de comprendre que les troubles neurologiques étant liés à un ensemble très large de pathologies, les symptômes qui les caractérisent sont donc, eux aussi, multiples et variés. On pourrait prendre l’exemple de la maladie de Charcot, dégénérative au niveau musculaire qui n’aura cependant pas les mêmes symptômes que l’accident vasculaire cérébral (AVC). Il est néanmoins possible d’identifier des “familles” de symptômes ayant des caractéristiques communes :

  • Les troubles moteurs, comme des faiblesses musculaires, des mouvements involontaires ou encore des troubles liés à la coordination des membres,
  • Des troubles sensoriels, visuels et cognitifs, liés aux sensations et à la mémoire, avec, par exemple, des picotements ou encore des difficultés à se concentrer,
  • Des troubles du comportement, avec un impact sur le sommeil et l’humeur par exemple.

Pathologie et vie quotidienne, quel impact ?

À travers la compréhension des troubles neurologiques, on se rend vite compte que les symptômes qui les accompagnent représentent alors un véritable défi au quotidien pour les personnes touchées. Que ce soit pour se déplacer, s’exprimer ou même simplement pour ne pas oublier sa casserole sur le feu, les risques sont importants et les aménagements difficiles à mettre en place, malgré le fait qu’ils soient nécessaires.

Il est important de souligner que la présence de troubles neurologiques représente aussi une véritable entrave aux contacts sociaux, aussi bien pour ce qui est de la locution de manière générale que du fait de simplement aller vers autrui, limité par la peur du rejet et de l’exclusion.

Les pathologies neurologiques, aussi multiples soient-elles, ont donc, nous l’aurons compris, un véritable impact sur la vie de tous les jours. Il est ainsi essentiel de pouvoir apporter aux individus touchés par ces troubles une solution d’accompagnement afin de réduire leur tourment.

Quel accompagnement est possible pour les troubles neurologiques ?

Si l’on se penche sur les solutions d’accompagnement et de soutien qu’il est possible d’apporter aux personnes impactées, il est ainsi possible de déceler certaines méthodes et certains éléments susceptibles de faciliter leur quotidien, et leur souffrance.

On pourrait alors citer des aménagements sociétaux, avec un poste et des horaires de travail adaptés en fonction des contraintes de la pathologie. Ce genre de changement peut cependant se révéler être un véritable fardeau aussi bien du côté personnel que social, avec, par exemple, pour un salarié ayant découvert tardivement sa pathologie, et devant changer drastiquement son mode de vie, ce qui peut engendrer un choc psychologique et un isolement social.

De même, pour ce qui est du quotidien à domicile, de nombreux aménagements sont possibles, avec des mobiliers ou objets qui s’adaptent et répondent aux besoins de l’individu de manière optimale. Il est alors possible de citer des fourchettes d’aide au repas pour les personnes atteintes de Parkinson, des horloges spécifiquement conçues pour les troubles mémoriels ou encore des ballons destinés à entretenir la motricité. Ces objets sont ainsi vecteurs de soulagement pour certains symptômes, mais ils permettent aussi et surtout de rendre une partie de l’autonomie, autrefois perdue.


Un dernier élément qu’il serait intéressant d’aborder se situe dans l’aide que peut apporter certaines disciplines paramédicales, à l’image de l’ergothérapie. En effet, c’est en particulier grâce à son protocole de soins précis et adapté à chaque besoin qu’il sera possible de mettre en place différents aménagements, facilitant ainsi grandement la vie du patient. Ils peuvent être divers, mais se centrent essentiellement sur une notion de bien-être aussi bien physique que mental. La personne, son environnement et ses occupations sont alors des piliers qui guident l’accompagnement et la personnalisation des actions et c’est ce qui en fait une discipline adaptée pour répondre aux besoins de chacun.