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Troubles du comportement
Les troubles névrotiques sont des troubles caractérisés par des signes émotionnels ou comportementaux qui n’affectent pas les fonctions psychiques. La personne atteinte est consciente de son trouble mais n’est pas capable d’y remédier. Les troubles névrotiques s’opposent aux troubles psychotiques, qui altèrent la réalité pour le malade et peuvent lui donner des hallucinations.
Les troubles névrotiques trouvent leur origine dans la théorie psychanalytique, déterminée par Sigmund Freud.
Ce dernier démontre que les troubles névrotiques sont une manifestation de l’inconscient et découlent de conflits psychiques. Ces conflits sont créés par la pulsion et la défense qui s’oppose à cette idée. Cela aura pour conséquence de l’angoisse et une tentative de canalisation de ces conflits.
Ces comportements trouveraient leur origine dans l’enfance.
On retrouve plusieurs types de névroses :
La névrose d’angoisse se traduit par une peur intense et incontrôlée. Cette angoisse permanente se retrouve dans les actions, traits de personnalité et comportements du quotidien. Généralement, cette angoisse se manifeste sous la forme d’une peur de perdre le contrôle ou d’une peur de mourir. La personne atteinte n’arrive donc pas à se raisonner. On parle de névrose lorsque cette angoisse devient invalidante. Cette névrose d’angoisse peut créer de fortes crises de panique ou se manifester sous la forme d’un burn-out ou de stress post-traumatique.
La névrose phobique est caractérisée par une peur irrationnelle, angoissante et incontrôlable d’un objet, d’une personne ou d’une situation inoffensive.
On peut regrouper ces phobies en deux catégories, les phobies atypiques et les phobies typiques. Parmi elles, on retrouve par exemple la phobie sociale, l’hématophobie ou encore la dysmorphophobie.
Celle-ci se caractérise par une hyper-expression des images, idées et affects inconscients. On peut également la retrouver sous la forme d’un trouble de la personnalité.
Les symptômes peuvent se manifester sous la forme de :
Une personne atteinte de névrose hystérique est donc en recherche d’attention exagérée et présente des émotions exacerbées. Quand ce besoin n’est pas satisfait, elle peut devoir faire face à des paralysies ou encore des douleurs abdominales.
Cette maladie est prédominante chez les femmes mais peut se trouver chez les hommes. Elle se déclenche généralement en fin d’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Les Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) se traduisent par des obsessions et des compulsions. On ressent donc le besoin d’accomplir des tâches en particulier de façon récurrente. Si ces tâches sont accomplies dans le bon ordre et de la bonne manière, la personne atteinte ressentira une certaine forme de satisfaction et d’apaisement.
Les obsessions des TOC concernent souvent des thèmes particuliers comme : la saleté, le désordre, la contamination, ou encore la sexualité. Cette obsession survient sans raison, sans que la personne ne puisse la contrôler.
Concernant les compulsions, celles-ci peuvent par exemple être le lavage des mains compulsif, devoir ranger dans un ordre précis, une répétition de certains mots,…
Ce trouble peut représenter un vrai obstacle au quotidien, les personnes atteintes pourront avoir l’impression d’être folles. Néanmoins il est compliqué d’essayer de contrôler ces obsessions et compulsions soi-même, il est donc préférable de faire appel à un spécialiste comme un ergothérapeute qui pourra aider le patient dans ses tâches de la vie quotidienne.
Un trouble névrotique est parfois compliqué à reconnaître. Le diagnostic est souvent posé par un médecin généraliste ou psychologue. Pour cela, le professionnel posera des questions à la personne concernée. En effet, il n’existe pas de véritable examen pour détecter un trouble névrotique.
Une fois le diagnostic établi, des solutions pour aider à contrôler les émotions associées à ce trouble existent.
Par exemple, pour calmer l’angoisse, on pourra avoir recours à des benzodiazépines. Ces médicaments ralentissent l’activité cérébrale offrant au patient un effet de relaxation.
Des antidépresseurs peuvent également aider le patient.
Il est également possible de commencer une thérapie brève comme la psychothérapie. Celle-ci pourra se présenter sous la forme d’une thérapie comportementale et cognitive (TCC) ou d’une thérapie d’inspiration psychanalytique. Ces thérapies visent à aider le patient à mieux affronter ses angoisses.
Enfin, un ergothérapeute pourra vous aider à appréhender le quotidien d’une meilleure manière. En effet, ce dernier pourra vous proposer des activités et exercices pour gérer votre angoisse, surmonter vos peurs ou vous aider à contrôler vos obsessions et compulsions. Ces séances pourront, dans certains cas, être remboursées par la sécurité sociale, la mutuelle ou d’autres organismes.
