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La rééducation post AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé « attaque cérébrale » touche plus de 130 000 français chaque année, dont principalement des personnes âgées.

L’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte et une des premières causes de mortalité chez l’Homme. Il existe deux types d’AVC :

  • L’accident vasculaire cérébral ischémique (infarctus cérébral) qui est le plus fréquent. Il survient lorsqu’une artère se bouche en raison d’un caillot de sang
  • L’accident vasculaire cérébral hémorragique (hémorragie cérébrale) qui est causé par la rupture d’un vaisseau ou d’une artère dans le cerveau.

Plusieurs facteurs de risque augmentent les risques d’AVC notamment l’âge, le diabète, l’hérédité, le tabac, le surpoids ou encore l’alcool.

réapprentissage

Les conséquences d'un AVC

L’AVC est mortel dans plus de 30 % des cas et pour ceux qui y survivent, de lourdes séquelles sont souvent constatées. Il peut s’agir de paralysies comme l’hémiplégie, de troubles du langage oral ou de troubles du langage écrit, de troubles de l’équilibre, de troubles cognitifs (perte des perceptions), de démence, de douleur et de dépression.

Ces complications peuvent altérer gravement la vie de la personne victime d’un AVC, notamment quant à sa place dans la société et son autonomie. Au quotidien, cela se traduit par des difficultés pour retrouver la parole, se déplacer, se situer dans l’espace, se laver, s’habiller, faire les courses, etc. Ces dysfonctionnements apparaissent car la connexion entre le cerveau et les différentes parties du corps ne se fait plus correctement.

L’AVC peut avoir un degré de sévérité différent mais la prise en charge doit dans toutes les cas se faire le plus tôt possible puisque les risques de récidive sont assez élevés. De plus, une rééducation anticipée va permettre de minimiser les répercussions de l’AVC et optimiser la récupération des capacités du patient.

La prise en charge d’une d’une personne victime d’un AVC

Les professionnels de santé dans le domaine de la médecine et du paramédical qui interviennent auprès d’une personne victime d’un AVC sont principalement le kinésithérapeute, l’ergothérapeute, le neuropsychologue et l’orthophoniste. L’ergothérapeute est le praticien qui va réapprendre les gestes du quotidien à ses patients par le biais d’activités ludiques ou manuelles et leur proposer des aides techniques ou des aménagements dans leur logement afin de garantir leur sécurité. Les séances de rééducation peuvent avoir lieu à domicile si le patient fait appel à un professionnel de santé exerçant en libéral, à l’hôpital, en clinique SSR ou dans des centres spécialisés.

Les objectifs de la rééducation

Un suivi personnalisé du patient est généralement recommandé pour répondre au mieux à ses besoins. L’AVC est un accident grave qui ne doit pas être pris à la légère. Les professionnels de santé qui interviennent auprès du patient vont travailler en équipe afin d’offrir à leurs patients les meilleurs soins possibles grâce à un suivi thérapeutique individualisé.

Le but de la rééducation est d’abord de permettre au patient de retrouver une qualité de vie satisfaisante à travers la restauration de ses fonctions cognitives et sensorielles. La réadaptation post-AVC tend à limiter les risques de récidives ou de graves complications. L’objectif est aussi de remobiliser certaines zones du cerveau pour améliorer la plasticité cérébrale.

Les exercices de rééducation

Les exercices vont être adaptés aux symptômes ressentis par le patient et seront toujours préconisés par le praticien qui le prend en charge. Leur point commun est qu’ils doivent être exercés régulièrement avec une certaine intensité pour déboucher sur une réelle efficacité.

Certains exercices se pratiquent avec des appareils spécifiques de plus en plus performants. Les professionnels de santé peuvent en effet s’aider par exemple de robots pour réapprendre à leurs patients à marcher.

La réalité virtuelle est même utilisée pour les patients atteints de paralysie pour réapprendre cette fois-ci à se saisir d’un objet. L’activité cérébrale peut être observée en temps réel à l’aide de l’IRM ou d’un électroencéphalogramme.

Les progrès réalisés lors de la rééducation peuvent donc s’apprécier assez rapidement. Les exercices les plus élémentaires sont aussi envisagés dans le parcours de soins, notamment ceux qui sont en lien avec une activité physique. Rester en mouvement est important pour la santé physique mais aussi mentale. La marche favorise le tonus musculaire ainsi que les capacités respiratoires et cardiaques.

La rééducation du patient repose finalement sur les trois finalités que sont le rétablissement de la sensibilité, de la motricité et de la parole.