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Troubles de l'apprentissage
Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité a été diagnostiqué cliniquement à partir des années 60. Il touche plus les enfants que les adultes et les garçons que les filles. Comme pour les troubles de l’apprentissage, environ 6 % des enfants scolarisés seraient atteints de ce trouble, ce qui représenterait un ou deux enfants par classe. Ces élèves doivent pouvoir être accompagnés correctement pour surmonter les symptômes de ce trouble, sous peine de retard d’apprentissage et d’échec scolaire, voire d’autres conséquences plus graves si l’enfant n’est pas du tout pris en charge.
Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurocomportemental qui impacte les facultés cognitives de l’enfant, notamment au niveau de la mémoire, de l’attention et de sa capacité à faire les choses. Il y a donc trois catégories de classement du TDA/H :
Les symptômes précités se manifestent souvent ensemble mais il est possible que certains soient plus accentués que d’autres, ou au contraire qu’un enfant ne présente que deux symptômes sur trois. Les causes de ce trouble ne sont pas vraiment connues même s’il est possible que le facteur génétique joue un rôle dans son apparition. La grossesse pourrait aussi avoir un impact si la mère a adopté des comportements risqués pendant cette période (exposition à l’alcool, au tabac, aux pesticides, etc.). En revanche, ni l’intelligence ni un manque d’affection pendant l’enfance ne peuvent expliquer la manifestation du TDA/H.
L’école est le lieu où le TDA/H va être décelé le plus facilement. En effet, le milieu scolaire demande à l’enfant d’être concentré, de réfléchir, d’être assis sur une chaise pendant plusieurs heures, ce qu’un enfant atteint de TDA/H peut difficilement faire. La comparaison peut être réalisée avec un enfant non atteint de ce trouble pour noter les différences, parfois assez flagrantes :
Pour être identifié comme TDA/H, l’enfant doit présenter des symptômes devant se manifester au moins pendant la moitié d’une année et impacter sa vie sociale et scolaire. Tout enfant peut être particulièrement agité pendant quelques jours ou être moins attentif, mais c’est un comportement qui ne doit pas inquiéter les parents. Seules la durée et l’incidence sur le quotidien sont à prendre en compte dans le diagnostic du trouble. Le médecin sera le mieux placé pour juger de cela en observant l’enfant dans son milieu de vie, en le soumettant à des tests neuropsychologiques et en évaluant les difficultés qu’il rencontre. Il faut aussi faire attention à ce que l’enfant ne souffre pas d’autres troubles comme les troubles du comportement, ceux de l’attachement ou encore des problèmes d’anxiété ou de dépression, ce qui peut malheureusement arriver en plus du TDA/H.
Le TDA/H se détecte généralement durant l’enfance, avant l’âge de 12 ans, mais si rien n’a encore été découvert avant, d’autres symptômes peuvent indiquer un TDA/H à l’adolescence :
Les symptômes du TDA/H peuvent s’amoindrir en grandissant, voire complètement disparaître dans certains cas. L’âge peut donc être un facteur d’évolution positive pour les personnes souffrant de ce trouble.
Les enfants souffrant de TDA/H ont besoin d’un accompagnement plus poussé que les autres enfants de leur âge. Ce rôle de soutien revient aux parents à la maison et à l’enseignant en classe. L’enfant doit aussi être suivi par un médecin spécialiste (psychothérapeute, ergothérapeute, etc.) pour mettre en place des stratégies efficaces afin de mieux gérer les difficultés qui se présentent à lui. L’ergothérapie adaptée à l’enfant et à l’adolescent permet la mise en place d’activités diverses et variées, destinées notamment à développer les capacités de concentration du jeune patient et à l’aider à maintenir son attention.
A la maison, l’aide apportée par les parents peut prendre plusieurs formes :
Concernant le rôle des professeurs en classe, soutenir l’élève est important. Il doit être beaucoup encouragé pour permettre sa réussite dans les domaines où il est susceptible d’échouer le plus. L’enseignant doit éviter les distractions en plaçant l’enfant à un endroit stratégique (loin de la fenêtre par exemple), reformuler les consignes si nécessaire, lui confier des tâches spécifiques, l’épauler dans son organisation, se tenir à ses côtés pour le surveiller, etc. L’encadrement doit être sécurisant et rassurant afin d’éviter le développement d’autres troubles de l’apprentissage ou, par extension et sur le long terme, un échec scolaire.